L’année 2020 s’est révélée compliquée dans tous les secteurs et ceux qui planifiaient de se marier n’ont pas été épargnés. La vie reprenant progressivement son cours normal, les préparatifs peuvent également reprendre. Existe-t-il des dispositifs pour accompagner les couples prévoyant s’unir d’ici-décembre 2021 ?
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Report ou annulation : quelles sont les options ?
Alors que l’Etat italien prévoit un remboursement des frais engagés, le gouvernement français ne semble pas aller dans ce sens. Il n’existe en effet aucun texte de référence que les couples contraints de reporter, voire d’annuler leurs noces peuvent utiliser pour bénéficier d’un remboursement des arrhes.
Le report reste avantageux pour les deux parties qui restent donc engagées. Là où la situation se complique c’est qu’il reste assez difficile de statuer sur une date. Avec les mariages de début 2021 qui ont également été repoussés, les prestataires peuvent avoir du mal à gérer leur planning. Il faut par ailleurs garder à l’esprit que les restrictions qui s’imposent risquent de modifier l’organisation depuis la liste des invités au choix des lieux pour la cérémonie et la réception.
C’est plutôt sur le contrat avec chaque prestataire qu’il faut se pencher pour évaluer les différentes options. Il faut néanmoins garder à l’esprit que ces acomptes ont certainement permis aux prestataires de faire face à la crise. Il y a donc peu de chances que le montant avancé soit encore disponible pour un remboursement. Ce dernier pourrait éventuellement être partiel à défaut d’un reversement intégral.
Qu’en est-il de la fiscalité ?
L’Etat a décidé de ne pas augmenter les impôts en 2021 malgré le maintien du barème progressif applicable aux 5 tranches de revenus. Le gouvernement allège même les taux d’imposition à partir de la 2ème tranche.
Une extension de la décote est également prévue, le plafond passant de 1 720€ à 1 611e pour les personnes seules et de 2 847€ à 2 653e pour les couples.
En parallèle, les primes Covid versées en 2020 sont exonérées dans la limite de 1 500€.
Ces mesures n’ont pourtant pas d’impact direct sur l’organisation directe des mariages. Elles permettent éventuellement de gagner une marge supplémentaire dans le budget, mais sans plus.
Quelles aides pour financer un mariage en 2021 ?
Au risque de décevoir les futurs mariés, la CAF ne propose aucune subvention. En revanche un prêt estimé à 800€ est proposé sous conditions pour couvrir les achats de meubles et appareils électroménagers.
Le CGOS (Comité de gestion des œuvres sociales des établissements hospitaliers publics) propose des aides financières remboursables ou non aux salariés des hôpitaux, sans conditions de revenus. Une demande doit être envoyée dans un délai maximum de 4 mois après le mariage, justificatifs à l’appui.
La CNIEG (Caisse nationale des industries électriques et gazières) propose une prime de mariage aux retraités qui viennent de se marier, à condition de justifier d’un minimum de 15 ans de services au sein des industries électriques et gazières. La Prime d’Union est d’au moins 325€, le montant pouvant dépasser la barre de 5 000€ en fonction de l’ancienneté.
Se marier en 2021 n’offre donc pas d’avantages proprement dits. C’est davantage sur les dispositifs existants qu’il faudra miser.